Pour faire simple, je plussoie très fortement.
Les goûts, les couleurs... dépendent de notre vécu, de nos expériences, et de ce fait il y a des films, peu importe la critique, peu importe l'objectivité, qui nous parlent plus que d'autres. Des petits détails, une phrase, une mimique, qui nous ramènent à des souvenirs propres, des thématiques dont on se sent proche, ces petites choses qui font un film culte aux yeux des uns sans nécessairement émouvoir les autres...
Je dois dire que ce film-ci m'a mis un choc mémorable, et m'a collé un cafard à la fin du générique que je n'avais pas eu depuis près de dix ans, quand j'étais plus facilement impressionnable et que j'arrivais au terme d'un grand roman ou d'un de mes meilleurs jeux video. Ce sale instant où on réalise que l'univers dans lequel on s'est plongé pendant plusieurs heures vient d'arriver à son terme, et qu'après il n'y a plus rien. Comme si l'on était tiré d'un rêve vécu les yeux grands ouverts.
Le retour à la réalité fait mal. Tout est dit.